On constatera d'abord que l'intégration des élèves du lycée en écoles de commerce est voisine de 98%. Les élèves sont en général satisfaits de leurs résultats et ceux qui n'ont pas rejoint une école l'ont choisi dans la presque totalité des cas. Les réorientations que l'on trouvera ici ou là se sont révélées positives (poursuite d'études à l'Université par exemple).
Depuis 2002 les effectifs des deux années ont augmenté de façon très significative : en deuxième année, alors qu’ils se situaient auparavant autour de 25 élèves, ils sont passés à 35, 38 et même 42 à la rentrée 2006. Les effectifs de première année sont bien entendu eux aussi en forte augmentation avec un pic à 51 pour en 2005 et 49 en 2006. On peut constater que ces fortes progressions d’effectifs n’ont pas modifiés les pourcentages de succès.
Le nombre de candidats postulant pour une entrée dans cette classe préparatoire a suivi la même progression, avec en particulier une nette augmentation cette année puisqu'il y avait 350 dossiers en juin 2005 et 480 en juin 2006. La qualité des dossiers a suivi logiquement la même courbe.
Le lycée Saint Charles a toujours eu de bonnes réussites dans les écoles « moyennes » : les diverses Ecricome avec au premier rang Marseille (Euromed), mais aussi dans des écoles comme l’ESC Lille, ou le CERAM par exemple. Il a été placé à plusieurs reprises en 5ème rang des classes préparatoires de France pour ce type d'écoles.
Les résultats aux écoles du type EM Lyon, EDHEC, Audencia ou Grenoble sont maintenant de bon niveau avec pour la promotion 2006 deux élèves à l'EM Lyon, quatre élèves à l'EDHEC, un à Audencia et six élèves à l'ESC Grenoble. Il s'agit là d'intégrations, le nombre d'étudiants ayant réussi ces écoles étant un peu supérieur.
Jusqu’à présent les réussites dans les écoles les plus prestigieuses : ESCP, ESSEC ou HEC restent un peu faibles (une élève à HEC en 2005 et une élève à l'ESSEC en 2006, quelques élèves à l'ESCP dans les années 1999, 2000). Ces écoles sont difficiles d’accès en deux ans. Nombre d’étudiants qui les intègrent sont des « cubes ». Or les élèves qui choisissent de faire une troisième année sont encore rares au lycée Saint-Charles. Les deux dernières années laissent toutefois apercevoir des changements de mentalité chez les nouveaux élèves et donc sans doute des évolutions à court terme.
De façon plus générale, les classes préparatoires de la voie économique restent en concurrence pour les meilleures écoles avec la voie scientifique, souvent mieux représentée en raison des choix faits par les écoles elles-mêmes entre les quatre voies d'accès (scientifique, économique, technologique ou littéraire).
Il n'y a pas un pourcentage de places réservées pour chacune des voies. Chacune a des épreuves spécifiques avec des coefficients différents sur des matières identiques d'une voie à l'autre. La somme des coefficients est toujours égale à 30. Les candidats sont classés indépendamment de leur série et les meilleurs de la liste commune sont déclarés admissibles.
Les mathématiques jouent un rôle important dans tous les concours des écoles les plus prestigieuses. Leur coefficient est important dans chacune des voies, mais particulièrement fort en voie scientifique. Une épreuve de math plus facile dans cette série fausse alors significativement les résultats comme cela a eu lieu en 2006.
La préparation que nous donnons aux concours d'entrée aux Instituts d'Etude Politique concernent jusqu'à présent que les étudiants de première année. Toutefois, un étudiant de deuxième année qui a suivi cette option l'an dernier a réussi le concours d'entrée à l'IEP d'Aix en deuxième année.
L'an dernier 8 élèves de première année ont suivi cette option. Deux d'entre eux (sur six qui ont présenté effectivement les épreuves) ont réussi l'IEP d'Aix et celui de Toulouse. Certains s'inscrivent dans ce cours pour recevoir une formation en philosophie politique sans compter présenter les concours. A la rentrée 2006, quinze élèves ont décidé de suivre cette formation (deux heures supplémentaires par semaine).